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CHRSM - site Meuse

Un verre pour se détendre… bonne ou mauvaise idée ?

 

Le Dr Adrien Renson, psychiatre au CHRSM - site Sambre, répond à trois grandes questions, en vidéo !

L’alcool est souvent perçu comme un moyen de relâcher la pression et de se détendre après une journée stressante. Mais si son effet anxiolytique est immédiat, il peut, sur le long terme, aggraver l’anxiété et nuire à la santé.

Même en faible quantité, l’alcool augmente les risques de cancers (gorge, foie…), de maladies cardiovasculaires et de troubles psychiques comme la dépression ou l’anxiété. Il peut aussi mener à une dépendance et à une tolérance accrue, rendant son arrêt difficile et entraînant des symptômes anxieux.

Loin de vouloir le diaboliser, il est essentiel d’adopter une consommation plus consciente et modérée. Quels sont les signes qui doivent alerter ?

Les signaux d’alerte d’une consommation problématique

- Perte de contrôle : excès répétés, comportements à risque après consommation.
- Augmentation progressive : boire plus souvent ou en plus grande quantité.
- Consommation automatique : boire par habitude plutôt que par envie.

Une consommation d’alcool maîtrisée signifie rester maître de ses choix et ne pas chercher à compenser le stress ou à rechercher l’euphorie.

Besoin d’aide ? Les solutions à votre disposition

Si vous souhaitez faire le point sur votre consommation ou si vous ressentez le besoin d’un accompagnement, plusieurs solutions existent au CHRSM :

- Le Centre Zéphyr, spécialisé dans la prise en charge des addictions.
- Les services de psychiatrie, qui développent des filières spécifiques.
- Des consultations avec un psychiatre ou un psychologue, accessibles sans hospitalisation.
- Une prise en charge hospitalière peut être envisagée pour un sevrage physique si nécessaire.

Cet article s’inscrit dans le cadre de Tournée Minérale, la campagne menée par le CHRSM durant tout le mois de février pour sensibiliser aux effets de l’alcool sur la santé.