Réduire de 90 % les déchets les plus polluants du bloc opératoire ? Le CHRSM l’a fait.
Première source de déchets hospitaliers, le bloc opératoire a repensé l’ensemble de sa gestion pour allier performance environnementale, rigueur et qualité des soins.
Le résultat est à la hauteur de l’ambition : 3 tonnes de déchets B2 en moins chaque année, 30 000 euros d’économies et une empreinte environnementale considérablement réduite.
Un projet porté par le terrain
Cette réussite est le fruit d’un travail collectif, initié au sein du bloc opératoire par Sandy Renson, infirmière en cheffe, et l’écoteam. Ensemble, ils ont analysé les pratiques existantes et la législation pour mieux distinguer les déchets réellement contaminés (B2) de ceux pouvant être revalorisés.
« Nous avons constaté que nous étions parfois trop stricts dans le tri. En réexaminant la législation, nous avons découvert qu’elle offrait davantage de souplesse. Cela nous a permis de réduire considérablement la quantité de déchets B2 et de créer de nouvelles filières de tri pour le carton, les PMC, le PVC médical et les documents confidentiels », explique Sandy Renson.
Ce travail de fond a impliqué la réorganisation complète du tri au bloc opératoire :
Équipement des 14 salles d’opération ;
Mise en place de nouvelles collectes avec le Département technique ;
Sensibilisation et formation de plus de 200 professionnels (infirmiers, médecins, techniciens).
« En tant que soignants, notre mission est d’améliorer la santé des patients. Réduire les déchets, c’est aussi améliorer la santé de la planète, et donc, indirectement, celle de nos patients », ajoute-t-elle.
Une reconnaissance du secteur hospitalier
Ce jeudi, à l’initiative de Santhea, la fédération des institutions de soins en Wallonie, plusieurs hôpitaux sont venus au CHRSM pour découvrir cette démarche pionnière et échanger sur les bonnes pratiques environnementales.
« Ce projet démontre qu’en repensant les pratiques au plus près du terrain, on peut concilier performance environnementale et efficience économique, tout en renforçant la motivation des équipes. Le CHRSM prouve qu’une autre gestion des déchets hospitaliers est possible », souligne Yves Smeets, directeur général de Santhea.
Un pas concret vers un hôpital durable
Au-delà des chiffres, cette initiative illustre la volonté du CHRSM de s’engager activement dans la transition écologique du secteur de la santé.
En cohérence avec les valeurs de soin et de responsabilité qui guident l’hôpital, cette démarche démontre qu’il est possible de concilier qualité, innovation et durabilité.
Le CHRSM s’affirme ainsi comme un acteur pionnier d’un modèle hospitalier plus respectueux de son environnement et plus conscient de son impact.
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