Ce mercredi 5 mai, c’est la Journée de la sage-femme. Nous souhaitons les mettre à l’honneur en partageant quelques mots et expériences sur ce métier magique qu’elles vivent avec passion. Nous sommes allés à leur rencontre dans les différents services du CHRSM. Elles ont été nombreuses à se confier.
Au CHRSM - site Meuse, quatre services de l’hôpital comptent des sages-femmes : le Quartier de Naissance, la Maternité, le MIC et le service Kangourou. Des sages-femmes au même diplôme, mais une réalité quotidienne un peu différente. Une maman accouche, direction le Quartier de Naissance où se déroulent les accouchements, ensuite en route vers la Maternité pour vivre les premiers jours avec bébé. Le MIC (Maternal Intensive Care) est un service qui prend en charge les grossesses à risques. Et le service Kangourou s’occupe des tout-petits qui étaient un peu trop pressés ou qu’il faut cajoler un peu plus.
Françoise Despontin, sage-femme en chef du Quartier de Naissance, nous raconte : « le métier de sage-femme, pour beaucoup d’entre nous, est une vocation. C’est rarement un second choix. » Elles étaient nombreuses à avouer qu’il s’agissait d’une évidence. Elles aiment soutenir, conseiller et aider. « L’art de guérir, c’est la base de notre profession » explique Chris Marion, sage-femme en chef de la Maternité.
Une sage-femme doit écouter, soutenir, éduquer, partager, conseiller, prodiguer des soins, aider, etc. La bienveillance et l’empathie font partie d’elles lorsqu’elles travaillent.
Une sage-femme accompagne le patient, elle est autonome et indépendante dans ses choix. Elle gère une prise en charge du début à la fin. Elles sont nombreuses à pratiquer en dehors de l’hôpital. Une sage-femme peut accompagner de la conception jusqu’au retour à la maison. « Ce métier nous suit partout, explique Nathalie Plompteux, sage-femme en chef du MIC. Nous conservons une petite pensée pour nos patientes quand nous terminons notre journée de travail. Nous sommes impliquées. »
Le rôle de l’équipe est primordial, et les quatre services travaillent en étroite collaboration. « Nous étions collègues et nous sommes devenues des amies, sourit Françoise Despontin. » C’est un métier majoritairement magique, mais pas que… On ne s’habitue jamais aux accidents, cela reste inacceptable. Mais nous sommes là pour les familles et entre nous, nous nous épaulons. Les équipes sont soudées, elles partagent leurs ressentis.
Les gens n’oublient pas leur sage-femme. Dans la rue, au magasin, au restaurant, les anciens patients viennent à leur rencontre. Elles reçoivent régulièrement de nombreuses reconnaissances. Un lien spécial se crée entre les sages-femmes et les parents. Certaines patientes souhaitent même qu’une sage-femme en particulier soit présente lors de leur second accouchement.
« Les souvenirs magiques sont tellement nombreux, nous ont elles confié ; et aussi des anecdotes incroyables : nous avons accouché des femmes dans leur voiture, dans les couloirs directement, des bébés ont atterri dans nos mains après un premier saut dans la vie, etc. »
Etre sage-femme, c’est accompagner de manière globale les femmes et les futurs parents tout au long du processus de la naissance. Par son accompagnement, son aide et ses conseils, la sage-femme favorise la création précoce de liens entre le ou les parents et l'enfant.
Merci à toutes de pratiquer ce beau métier avec toujours autant de passion.